Charlotte Dereham

Identité

Race : Humaine
Nom : Dereham
Prénom : Charlotte
Surnom : Charlotte des Landes d’Estremere
Sexe : Femme
Âge : 37 ans
Classe : Guerrier
État civil : Célibataire

Statistiques

Force : 5 + 1
Constitution : 4
Dextérité : 0

Intelligence : 0 + 2
Sagesse : 0 + 3
Charisme : 3

Attributs

“Le chevalier blanc”

En dessous d’un certain palier de points de vie, ou aux abords du coma, le chevalier blanc pourra reporter son mal-être lors d’un ou deux tours suivant le rand. Son action se devra d’être dans l’idée de protéger son prochain avec un bonus de parade héroïque. Néanmoins, si le joueur décide d’attaquer à la place de protéger, il n’aura aucun bonus.
Lorsque “chevalier blanc” est terminé, le personnage tombe automatiquement dans le coma puisqu’il aura utilisé ses dernières forces. Il pourra en sortir en regagnant X points de vie.

Compétences actives

Compétence primaire : Maîtrise d’arme : Épées à deux mains; ses frappes d’estoc seront plus probantes qu’à la hache.

Compétence secondaire : Parade

Compétence tertiaire : Lumière

Compétences additionnelle

Compétences majeures :

• Maîtrise équestre
• Intimidation

Compétences mineures :

• Premiers soins
• Notions de forge
• Cuisine économique

Histoire

A peaufiner  -
Fille de pêcheurs au Comté-de-l’Estre, dans les Sylves de l’Est aujourd’hui connues sous le doux nom de Maleterres, sa vie fut plutôt terne en comparaison des nobles oisifs qui adulaient le lac Estremere et ses landes environnantes. Grandissant dans un environnement plutôt stricte et peu savoureux, elle entra rapidement dans l’école d’armes du Comté avec l’aide de ses propres économies et celles de son grand-père, encore en vie à l’époque.
Elle était vers la fin de son adolescence lorsque les premiers événements tragiques étaient survenus dans le Nord de Lordaeron, accélérant son processus de formation.
Son faciès fin et ses compétences brutes sûrent accaparer l’attention du Comte Ederian de l’Estre, souhaitant rapidement trouver une garde rapprochée en sentant les événements funestes à venir. C’est ainsi qu’à l’orée de sa vie d’adulte accomplie elle fut adoubée, et que le chevalier Dereham des Landes d’Estremere vit le jour.
Sans cesse elle se battait et s’entraînait, mais ceux qui pensaient qu’elle n’avait jamais tué se trompaient bien.
Le lac Estremere étant malheureusement alimenté par la Thondroril, lorsque celle-ci fut sali par la Peste de la Non-Mort, une hécatombe se produit au Comté de l’Estre. D’abord par l’eau consommée par les plus pauvres, les baignades des riches inconscients, mais aussi par les produits de la pêche et l’intoxication des nappes phréatiques sous le village.
Il était nécessaire de fuir, mais avant même que Charlotte n’eut le temps de réagir, Ederian était lui aussi contaminé.
Le jeune chevalier resta cependant empli d’une loyauté sans faille et, avec d’autres guerriers, soldats et hauts gradés, elle mit le feu à son Comte, ses nobles, ses villageois, son château et ses propres parents. Comté de l’Estre était définitivement rayée de la carte.

Jamais on n’entendit parler d’elle à Hurlevent ou nulle part ailleurs dans ces Royaumes du Sud, à part peut-être dans une taverne perdue au milieu d’Elwynn par l’un de ces anciens collègues survivants. Il était évident qu’elle était rattachée à ces Sylves autrefois si glorieuses et riches de vies. Le chevalier était toujours au Nord, elle fut une aide à plusieurs groupuscules plus ou moins connus, allant de la Main d’Argent où elle appris quelques bases de la Lumière aux troupes de mercenaires loyalistes contre le Syndicat à l’époque où Austrivage était encore debout.

Description physique

C'était par delà les plus hautes frontières des Royaumes humains, par delà les rives, les montagnes et les denses sylves du Nord qu'on y trouvait le chevalier au Comté-de-l'Estre, il y a de ça quelques années à présent.
Adoubée peu de temps avant la Peste de la Non-mort, ce n'était ni sa démarche certifiée, ni son allure austère qui laissaient transparaître la ténacité dont elle pouvait faire preuve, mais bien son endurance au combat et ses intransigeantes méthodes. Ainsi, et pour cela, elle était reconnue à la belle époque.

Néanmoins, en ces jours livides et parmis ces lunes passées dans les friches des Maleterres on aurait pu admettre un certain changement. Si dans les prémices de sa vie d'adulte on en voyait une loyale taciturne, il ne faisait aucun doute qu'en cette ère elle était bien plus amère. Il devenait même gênant de détailler une telle figure, si grande et si obscure qu'elle jalousait certains hommes de ses postures.

La Dame était élancée, fière, drapée d'un linceul d'orgueil teinté d'une nuit sans étoiles, retombant en une légère valse tournoyante sur la pierre froide de sa face étrécie aux pommettes grêles. Seule sa mire crispée en un sempiternel sermont semblait émaner quelques émotions.  Mais alors que ses formes alliciantes parées de noir rassuraient les moins crédules, ses larges pupilles teintées de bistre aspiraient là tous les éclats du grand astre pour ne laisser qu'un vide infini.

Une porte béante vers La Ténèbre.

De cet aspect blême renforcé par la pâleur d'une chair trop rarement découverte, on la disait revenante. Un spectre des Sylves de l'Est errant à la recherche de quelques âmes à tourmenter. Une froideur d'acier habillant un faciès taillé d'angles et de pointes. Mais le guerrier était l'oint du Royaume, une force allant au delà des apparences et du port de heaumes.

Se révélaient en de rares occasions des sourires chaleureux, équivoques de son profond attachement à l'autre, accusant son titre de chevalier galant. Comme une antithèse, cette carapace de plaque aux couleurs sombres et ternes, à l'apparence aussi froide que l'allégorie de la mort, renfermait indéniablement un coeur bien plus ardent qu'il ne le semblait être.

Mais c'est bien montée sur son palefroi favoris qu'elle révélait ô là toute sa prestance.